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Par la fille de l air le 9 Novembre 2012 à 00:28
Un orateur parle du pouvoir de la pensée positive et des mots.
Un participant lève la main :
- Ce n'est pas parce que je vais dire bonheur, bonheur, bonheur !
Que je vais me sentir mieux,
ni parce que je dis malheur, malheur, malheur !
Que je me sentirai moins bien : ce ne sont que des mots, les mots sont en eux-mêmes sans pouvoir...
L'orateur :
- Taisez-vous espèce d'idiot, vous êtes incapable de comprendre quoi que ce soit !
Le participant, comme paralysé, change de couleur et s'apprête à faire une répartie cinglante :
- Pour qui vous prenez-vous espèce de...
L'orateur lève la main :
- Je vous prie de m'excuser.
Je ne voulais pas vous blesser.
Je vous prie d'accepter mes excuses les plus humbles.
Le participant se calme.
L'assemblée murmure, il y a des mouvements dans la salle.
L'orateur :
- Vous avez la réponse à la question que vous vous posiez :
Quelques mots ont déclenché chez vous une grande colère.D'autres mots vous ont calmé.
Comprenez-vous mieux le pouvoir des mots ?
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Par la fille de l air le 19 Octobre 2012 à 00:04
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa :* On joue à cache-cache ?* Cache-cache ? C'est quoi, ça ? - demanda la Curiosité.* Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.* Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera leprochain à compter.Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.1, 2, 3,...La Folie commença à compter.L'Empressement se cacha le premier, n'importe où. La Timidité, timide commetoujours, se cacha dans une touffe d'arbre. La Joie courut au milieu dujardin. La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroitapproprié pour se cacher. L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha prèsde lui derrière un rocher. La Folie continuait de compter tandis que sesamis se cachaient. Le Désespoir étaient désespéré en voyant que la Folieétait déjà à quatre vingt dix neuf.* CENT ! cria la Folie.* Je vais commencer à chercher...La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcherde sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. Enregardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture nesachant pas de quel côté il serait mieux caché. Et ainsi de suite, elledécouvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité... Quand ils étaient tousréunis, la Curiosité demanda* Où est l'Amour ?Personne ne l'avait vu. La Folie commença à le chercher. Elle cherchaau-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais ellene trouvait pas l'Amour. Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier,pris un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsquesoudain elle entendit un cri. C'était l'Amour, qui criait parce qu'uneépine lui avait crevé un oeil. La Folie ne savait pas quoi faire. Elles'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à luipromettre de le suivre pour toujours. L'Amour accepta les excuses.Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.
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Par la fille de l air le 9 Octobre 2012 à 23:45
Un homme qui traversait un champ se trouva nez à nez avec un tigre.
Il s’enfuit, le tigre à ses trousses.
Arrivé au bord d’une falaise, il s’accrocha à une liane et se balança.Le tigre le flaira d’en haut.
Terrorisé, l’homme baissa les yeux : tout en bas, un autre tigre attendait, s’apprêtant à n’en faire qu’une bouchée.
Deux souris, l’une blanche, l’autre noire, se mirent à ronger la liane, petit à petit.
Juste à côté de lui, l’homme aperçut une framboise qui promettait d’être savoureuse.
Se tenant d’une main à la liane, il cueillit la framboise de l’autre.
Elle était succulente !
En tout temps, vivre le moment présent dans sa plus belle expression est salvatrice.
Peu importe ce qui va arriver…
La plénitude entraîne un changement de conscience.
Le Jardin de Joeliah.
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Par la fille de l air le 29 Septembre 2012 à 09:31Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient. Un jeune homme s’approcha et lui dit :- Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieil homme lui répondit par une question : Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme. Le vieillard répondit : Tu trouveras les mêmes gens ici.Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.- Je viens d’arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieille homme répondit de même : Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme. Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche : Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ? Celui qui ouvre son coeur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son coeur.
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Par la fille de l air le 20 Septembre 2012 à 22:16
Au bord de l'eau dans un petit village côtier mexicain.
Un bateau rentre au port, contenant plusieurs thons.
Un Américain complimente le pécheur mexicain sur la qualité de ses poissons
et lui demande combien de
temps il lui a fallu pour les capturer.-Pas très longtemps, répond le Mexicain.
-Mais alors, pourquoi n'êtes-vous
pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ? demande l'américain.
Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront a subvenir aux besoins de sa famille.
L'américain demande alors :
- Mais que faites-vous le reste du temps ?
-Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J'ai une vie bien remplie , répond le mexicain.
L'américain l'interrompt :
-J'ai un MBA de l'université de Harvard et je peux vous aider.Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau.
Avec l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu'a ce que vous possédiez une flotte de chalutiers.
Au lieu de vendre vos poissons à un
intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l'usine, et même ouvrir votre propre usine.Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut être New York, d'où vous dirigeriez toutes vos affaires.
Le Mexicain demande alors :
- Combien de temps cela prendrait-il ?
–15 à 20 ans, répond le banquier.
Et après ?
– Après, c'est la que ça devient intéressant, répond l'Américain en riant.
Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions.
– Des millions ? Mais après ?
– Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village
côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme, et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis.
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Par la fille de l air le 13 Septembre 2012 à 17:40
On devrait vivre la vie à l'envers.
Tu commences par mourir.
Ça élimine ce traumatisme qui nous suit toute la vie.Après, tu te réveilles dans une maison de retraite, en allant mieux de jour en jour.
Alors, on te met dehors sous prétexte de bonne santé et tu commences par toucher ta retraite.
Ensuite, pour ton premier jour de travail,on te fait cadeau d'une montre en or et tu as un beau salaire.
Tu travailles quarante ans jusqu'à ce que tu sois suffisamment jeune pour profiter de la fin de ta vie active.
Tu vas de fête en fête, tu bois, tu vis plein d'histoires d'amour !
Tu n'as pas de problèmes graves.
Tu te prépares à faire des études universitaires.
Puis, c'est le collège.
Tu t'éclates avec tes copains, sans affronter les obligations, jusqu'à devenir bébé.
Les neuf derniers mois, tu les passes flottant tranquille, avec chauffage central,room service , etc...
Et, à la finale, tu quittes ce monde dans un orgasme.
Woody Allen
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Par la fille de l air le 2 Septembre 2012 à 20:24
Un petit tailleur de pierre vivait paisiblement au pied d’une grande montagne dont il détachait des morceaux de rocher pour construire des maisons.
Il était satisfait de son sort.
Jusqu’au jour où…
Il se rendit chez un riche seigneur des environs pour honorer une commande.
Il découvrit alors les merveilles d’une vie de luxe et d’abondance :
somptueuse demeure, habits de soie, mets raffinés, gracieuses concubines, etc.
À partir de ce moment, les splendeurs qu’il aperçut l’empêchèrent de dormir.
Sa vie lui apparut désormais sans joie.
« Ah si j’étais riche, se lamenta-t-il, comme je serais heureux ! »
Le génie de la montagne entendit sa plainte :
« Ton vœu a été entendu, tailleur de pierre, sois donc riche et sois donc heureux ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Riche marchand il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où…
Il vit passer le roi dans son palanquin d’or, chacun se courbant sur son passage.
Que valaient donc ses richesses à côté du pouvoir d’un roi et de l’admiration que tous lui vouaient ?
« Ah si j’étais roi, soupira-t-il, comme je serais heureux ! »
Et le génie de la montagne entendit sa plainte :
« Ton vœu a été entendu, marchand, sois donc roi et sois donc heureux ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Roi vénéré il devint et il fut satisfait de son sort.
Jusqu’au jour où…
il advint que le soleil imposa sur le pays ses rayons ardents et impitoyables.
Tout roi qu’il était, il ne pouvait se protéger de la chaleur et s’opposer au pouvoir de ce maître du ciel.
Dépité, il s’exclama :
« À quoi servent trône et richesses, si le soleil est plus puissant que moi ! Ah si j’étais soleil, comme je serais heureux ! »
À nouveau le génie de la montagne entendit sa plainte: « Ton vœu a été entendu, roi, sois donc soleil et sois donc heureux ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Soleil tout puissant il devint. Il darda ses rayons sur tout ce qui vivait :
riches et pauvres, faibles et puissants, plantes et animaux.
Tous étaient soumis à son pouvoir et tous se desséchaient. Et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit que la montagne, elle, se dressait toujours. Immuable.
En colère, il s’écria :
« À quoi sert la puissance si l’on peut me résister ?
Ah, si j’étais la montagne, comme je serais heureux ! » Encore, le génie de la montagne entendit sa plainte :
« Ton vœu a été entendu, soleil, sois donc montagne et sois donc heureux ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Montagne immortelle il devint.
Et il fut satisfait de son sort, jusqu’au jour où…
Il sentit quelque chose lui démanger le pied.
Et c’est alors qu’il vit, là en bas, tout en bas, un tout petit tailleur de pierre occupé à détacher des morceaux de rocher pour construire les maisons…
J. Quoidbach
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Par la fille de l air le 13 Avril 2010 à 20:26
Un vieil homme parle à sa petite fille d'une bataille qui se fait
à l'intérieur des gens il dit :
" Ma fille, la bataille se fait comme entre deux loups qui sont à l'intérieur de nous.
L'un est le mal :
C'est la colère, l'envie, la jalousie, la peine, le regret, la convoitise,l'arrogance, la culpabilité, la rancune, le complexe d'infériorité,les mensonges, l'orgueil, se penser supérieur et l'égocentrisme.
L'autre est le bien :
La joie, la paix, l'amour, l'espoir, la sérénité, l'humilité, la bonté,l'empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la spiritualité."
La petite fille réfléchit à cela pendant quelques minutes et demande à son grand-père :
"Et lequel des loups est le gagnant ?"
Et le vieil homme répondit simplement.
"Celui que tu nourris !"
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Par la fille de l air le 9 Juin 2009 à 20:23
Quand il te semble qu'il y a « trop » de choses dans ta vie, quand 24 heures ne te semblent pas suffisantes…
Rappelle-toi du pot de mayonnaise et du café !
Il était une fois, un professeur de philosophie qui, devant sa classe, prit un grand pot de mayonnaise vide et sans dire un mot, commença à le remplir avec des balles de golf.
Ensuite, il demanda à ses élèves si le pot était plein.
Les étudiants étaient d'accord pour dire que OUI.
Puis le professeur prit une boîte pleine de billes et la versa dans le pot de mayonnaise. Les billes comblèrent les espaces vides entre les balles de golf. Le prof redemanda aux étudiants si le pot était plein. Ils dirent à nouveau OUI.
Après, le professeur pris un sachet rempli de sable et le versa dans le pot de mayonnaise. Bien sûr, le sable remplit tous les espaces vides et le prof demanda à nouveau si le pot était plein. Les étudiants répondirent unanimement OUI.
Tout de suite après le prof ajouta deux tasses de café dans le contenu du pot de mayonnaise et effectivement le café combla les espaces entre les grains de sable. Les étudiants se sont alors mis à rire…
Quand ils eurent fini, le prof dit :
« Je veux que vous réalisiez que le pot de mayonnaise représente la vie.
Les balles de golf sont les choses importantes comme la famille, les enfants, la santé, tout ce qui passionne. Nos vies seraient quand même pleines si on perdait tout le reste et qu'il ne nous restait qu'elles.
Les billes sont les autres choses qui comptent comme le travail, la maison, la voiture, etc...
Le sable représente tout le reste, les petites choses de la vie.
Si on avait versé le sable en premier, il n'y aurait eu de place pour rien d'autre, ni les billes ni les balles de golf. C'est la même chose dans la vie. Si on dépense toute notre énergie et tout notre temps pour les petites choses, nous n'aurons jamais de place pour les choses vraiment importantes. Faites attention aux choses qui sont cruciales pour votre bonheur. Jouer avec ses enfants, prendre le temps d'aller chez le médecin, dîner avec son conjoint, faire du sport ou pratiquer ses loisirs favoris. Il restera toujours du temps pour faire le ménage, réparer le robinet de la cuisine… Occupez-vous des balles de golf en premier, des choses qui importent vraiment. Etablissez des priorités, le reste n'est que du sable. » Un des étudiants leva alors la main et demanda ce que représente le café. Le professeur sourit et dit :« C'est bien que tu demandes. C'était juste pour vous démontrer que même si vos vies peuvent paraître bien remplies, il y aura toujours de la place pour une tasse de café avec un ami. »
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