-
On devrait vivre la vie à l'envers.
Tu commences par mourir.
Ça élimine ce traumatisme qui nous suit toute la vie.Après, tu te réveilles dans une maison de retraite, en allant mieux de jour en jour.
Alors, on te met dehors sous prétexte de bonne santé et tu commences par toucher ta retraite.
Ensuite, pour ton premier jour de travail,on te fait cadeau d'une montre en or et tu as un beau salaire.
Tu travailles quarante ans jusqu'à ce que tu sois suffisamment jeune pour profiter de la fin de ta vie active.
Tu vas de fête en fête, tu bois, tu vis plein d'histoires d'amour !
Tu n'as pas de problèmes graves.
Tu te prépares à faire des études universitaires.
Puis, c'est le collège.
Tu t'éclates avec tes copains, sans affronter les obligations, jusqu'à devenir bébé.
Les neuf derniers mois, tu les passes flottant tranquille, avec chauffage central,room service , etc...
Et, à la finale, tu quittes ce monde dans un orgasme.
Woody Allen
1 commentaire -
-
-
-
Au bord de l'eau dans un petit village côtier mexicain.
Un bateau rentre au port, contenant plusieurs thons.
Un Américain complimente le pécheur mexicain sur la qualité de ses poissons
et lui demande combien de
temps il lui a fallu pour les capturer.-Pas très longtemps, répond le Mexicain.
-Mais alors, pourquoi n'êtes-vous
pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ? demande l'américain.
Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront a subvenir aux besoins de sa famille.
L'américain demande alors :
- Mais que faites-vous le reste du temps ?
-Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J'ai une vie bien remplie , répond le mexicain.
L'américain l'interrompt :
-J'ai un MBA de l'université de Harvard et je peux vous aider.Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau.
Avec l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu'a ce que vous possédiez une flotte de chalutiers.
Au lieu de vendre vos poissons à un
intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l'usine, et même ouvrir votre propre usine.Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut être New York, d'où vous dirigeriez toutes vos affaires.
Le Mexicain demande alors :
- Combien de temps cela prendrait-il ?
–15 à 20 ans, répond le banquier.
Et après ?
– Après, c'est la que ça devient intéressant, répond l'Américain en riant.
Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions.
– Des millions ? Mais après ?
– Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village
côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme, et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis.
votre commentaire -
Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient. Un jeune homme s’approcha et lui dit :- Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieil homme lui répondit par une question : Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme. Le vieillard répondit : Tu trouveras les mêmes gens ici.Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.- Je viens d’arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieille homme répondit de même : Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme. Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche : Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ? Celui qui ouvre son coeur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son coeur.
votre commentaire -
Un homme qui traversait un champ se trouva nez à nez avec un tigre.
Il s’enfuit, le tigre à ses trousses.
Arrivé au bord d’une falaise, il s’accrocha à une liane et se balança.Le tigre le flaira d’en haut.
Terrorisé, l’homme baissa les yeux : tout en bas, un autre tigre attendait, s’apprêtant à n’en faire qu’une bouchée.
Deux souris, l’une blanche, l’autre noire, se mirent à ronger la liane, petit à petit.
Juste à côté de lui, l’homme aperçut une framboise qui promettait d’être savoureuse.
Se tenant d’une main à la liane, il cueillit la framboise de l’autre.
Elle était succulente !
En tout temps, vivre le moment présent dans sa plus belle expression est salvatrice.
Peu importe ce qui va arriver…
La plénitude entraîne un changement de conscience.
Le Jardin de Joeliah.
1 commentaire -
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa :* On joue à cache-cache ?* Cache-cache ? C'est quoi, ça ? - demanda la Curiosité.* Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.* Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera leprochain à compter.Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.1, 2, 3,...La Folie commença à compter.L'Empressement se cacha le premier, n'importe où. La Timidité, timide commetoujours, se cacha dans une touffe d'arbre. La Joie courut au milieu dujardin. La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroitapproprié pour se cacher. L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha prèsde lui derrière un rocher. La Folie continuait de compter tandis que sesamis se cachaient. Le Désespoir étaient désespéré en voyant que la Folieétait déjà à quatre vingt dix neuf.* CENT ! cria la Folie.* Je vais commencer à chercher...La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcherde sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. Enregardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture nesachant pas de quel côté il serait mieux caché. Et ainsi de suite, elledécouvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité... Quand ils étaient tousréunis, la Curiosité demanda* Où est l'Amour ?Personne ne l'avait vu. La Folie commença à le chercher. Elle cherchaau-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais ellene trouvait pas l'Amour. Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier,pris un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsquesoudain elle entendit un cri. C'était l'Amour, qui criait parce qu'uneépine lui avait crevé un oeil. La Folie ne savait pas quoi faire. Elles'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à luipromettre de le suivre pour toujours. L'Amour accepta les excuses.Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.
2 commentaires